La mission de Goood! est d'aider les gens et les organisations à révéler et exprimer leur plein potentiel. Nous travaillons avec les dirigeants et managers que nous aidons à développer l’agilité de leur entreprise pour des organisations qui soient inspirantes, innovantes et performantes.
En tant que co-fondateur mon rôle est de protéger et d'orienter notre projet d'entreprise. Je suis impliqué dans notre quête constante de nouveaux leviers, dans notre vision prospective, dans nos programmes de développement des compétences et dans notre R & D.
Je partage mon temps entre les clients (en tant que consultant ou formateur) et l’animation d’ateliers en interne.
Je suis également l'un des orateurs de l'entreprise et un militant des causes que nous soutenons: l'entrepreneuriat, l'agilité, la diversité et la responsabilité des entreprises.
J’ai l’impression que la discussion est partie (un peu vite, c’est l’effet twitter) sur de mauvaises bases et que c’est pour ça que personne n’est d’accord. En fait plusieurs personnes ont raison mais elles ne parlent pas de la même chose.
Mardi dernier, Valtech organisait son AgileDay et m’avait fait le plaisir de m’inviter à présenter le jeu que nous avons créé avec Pierrick Revol: Objectif Mars.
Ce jeu met une équipe de 5 joueurs dans la peau d’une équipe pluridisciplinaire en charge du développement de sous-systèmes critiques dans une fusée, en mode Agile. Le client (le Product Owner de Scrum) a construit un backlog de fonctions à implémenter et l’équipe doit en délivrer le plus possible en 5 itérations de 10 jours, soit 250 jours-hommes de capacité de charge.
A chaque itération, l’équipe est invitée à choisir le temps qu’elle va consacrer à quatre activités : produire, se former, analyser les prochaines demandes ou réduire la dette technique. Les jours-hommes sont représentés par des jetons (de poker) tandis que les couleurs symbolisent le type d’activité. La formation permet de gagner en expertise dans une compétence et d’augmenter ses chances de produire plus et mieux, l’analyse réduit les mauvaises surprises sur les nouvelles tâches et la réduction de la dette technique (correction des bugs cachés et nettoyage du code) réduit le risque de voir les bugs restés dormants se réveiller. Ensuite on déroule les 10 journées du sprint en traitant la dette technique, en produisant (avec un dé de plus en plus
Quand on développe ses photos soi-même il faut veiller à positionner son négatif dans le bon sens; sinon l’image est inversée en miroir. Ceci dit, si vous vous trompez, il est très surprenant de voir à quelle vitesse vous détectez l’erreur.
C’est la puissance du miroir, qui permet une grande acuité dans la détection des irrégularités.
Cet effet miroir, dans la méthodologie Scrum, trouve son emploi dans les rétrospectives. Ce moment clé de la méthode consiste, à la fin de chaque sprint et après démontré ce qui a été livré au Product Owner, à prendre le temps de la réflexion. Réflexion dans toutes les acceptations du terme : pensée et reflet.
Une rétrospective suit un déroulement très simple : chacun à son tour répond aux trois mêmes questions : comment tu as vécu cette itération, qu’est-ce qui a bien fonctionné et qu’est-ce qu’il faut améliorer ?
C’est un des mécanismes essentiels de Scrum. Conduites dans une atmosphère de confidentialité et de bienveillance, les rétrospectives permettent de relever ce qui fonctionne bien pour le pérenniser et l’inscrire dans les pratiques standard, d’identifier les points de progrès et choisir un ou des chantiers d’amélioration continue et de renforcer le collectif en purgeant les conflits potentiels ou en partageant les énergies.
Je suis actuellement au 33ème congrès du Centre de Jeunes Dirigeant. Rien à voir, à priori, avec l’Agilité. Pourtant nous avons réfléchi hier sur le thème de la
Une fois par mois, Philippe Varin convoque une étrange réunion. Le patron du premier constructeur automobile français, PSA Peugeot Citroën, s’enferme avec les membres de la direction générale dans une pièce baptisée l’Obeya – grande salle en japonais – dont les murs sont tapissés de Post-it où sont griffonnés recommandations, blocages, état d’avancement des divers projets.
L’APLN, association rattachée a l’Agile Alliance (deux organisations dont CLT fait partie) a mené avec VersionOne, pour la deuxième année consécutive, son enquête annuelle sur la pénétration des méthodes agiles dans les organisations et les résultats escomptés et obtenus. 1700 personnes (dont votre serviteur) ont répondu a ce sondage, dans 71 pays.
La livraison de cet été montre que l’adoption des méthodes agiles est de plus en plus large. La taille des équipes et des entreprises qui utilisent Scrum, DSDM, Lean ou d’autres méthodes agiles augmente significativement. Par ailleurs je trouve intéressant que la principale motivation pour passer a l’Agile est « une meilleure capacité a gérer le changement ».
Et les résultats sont là : la très grande majorité des équipes constate que cela a permis d’améliorer la productivité et de réduire les bugs. A noter que seule la moitié des pratiquants constatent que cela fait baisser les coûts. Le principal bénéfice est donc plutôt du coté de l’amélioration qualitative : on produit un meilleur résultat avec les mêmes ressources.
« Quels résultats avez-vous effectivement obtenus en mettant en place des pratiques agiles ? »
amélioration significative
légère amélioration
pas d’effet
Meilleure capacité a gérer le changement
51 %
41 %
7 %
Plus grande productivité
27 %
53 %
17 %
Meilleure visibilité sur les projets
40 %
43 %
15 %
Meilleur esprit d’équipe
35 %
47 %
13 %
Plus grande qualité de logiciel
30 %
47 %
19 %
Moins de risques projets
22 %
53 %
21 %
Délais de livraison plus courts
27 %
46 %
25 %
Meilleur alignement de la technique sur les objectifs business
Microsoft vient de reconnaitre, de fait, la pertinence de Scrum (la méthode de gestion de projet que nous avons adoptée pour nos forfaits) en l’intégrant dans Visual Studio Team System. Une autre manière de dire que la fond prévaut sur la forme (ou, ici, la méthode sur l’outil).
A noter toutefois que eScrum n’est pas terriblement simple a installer et configurer et que la plus value de l’outil est ici assez discutable. Mais il parait que Microsoft a pris bonne note des remarques des premiers utilisateurs et travaille a un sp1.
Dans le dernier numéro de Dr Dobb’s vous trouverez comme d’habitude la rubrique “Agile Edge” de Scott Ambler.
Ce mois-ci Scott pointe du doigt les conséquences des projets au forfait sur l’attitude des participants qui sont parfois obligés de prendre des décisions contraires à leur intérêt professionnel et contraires à l’intérêt du client sur le long terme, juste pour ne pas déborder les clauses du contrat.
Il préconise à l’opposé une approche projet centrée sur la valeur business du résultat plutôt que sur le coût de la réalisation.